米歇艾乐· 奥迪亚尔的优美句子
编者按:Michel Audiard (1920 - 1985) 艺术家,电影人。 ●Il vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant. ●Le bonheur on s’y fait, le malheur on ne s’y fait pas, c’est ça la différence. ●Une minute d’écart, ça peut se transformer en années de placard. ●Si on a du génie, on ne fait pas de cinéma, on écrit un grand livre. ●On ne peut pas essayer d’être amoureuse de Papa. Maman a déjà essayé. ●Si les femmes s’occupaient de savoir d’où vient l’argent qu’elles dépensent, les bijoutiers fermeraient boutique. ●Quand on a de graves préoccupations alimentaires, on n’a pas beaucoup d’ambition. ●Les traditions ? C’est comme ça qu’on appelle les manies dès qu’il s’agit de fêtes militaires ou religieuses. ●Un secret consiste à ne le répéter qu’à une seule personne à la fois. ●L’idéal quand on veut être admiré, c’est d’être mort. ●Les excès de passion sont toujours regrettables c’est le contraire de l’intelligence. ●Il serait normal que les assassins signalent les crimes. Après tout, ils sont les premiers informés. ●Pourquoi certains n’auraient pas tout ? Il y en a qui n’ont rien. Ça fait l’équilibre. ●L’avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments. ●Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne. ●La justice, c’est comme la Sainte Vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s’installe. ●L’éloquence sacrée, c’est comme la musique religieuse : pas besoin de comprendre pour écouter. ●Un financier, ça n’a jamais de remords. Même pas de regrets. Tout simplement la pétoche. ●L’État ne participe jamais aux catastrophes mais participe toujours aux bénéfices. ●Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os. ●Le grand défaut des comédiens, un égoïsme plus démesuré encore que chez les autres êtres humains. ●Gouverner ne consiste pas à aider les grenouilles à administrer leur mare ! ●La fréquentations des salons m’a appris une chose : à ne plus chercher à acheter au coin des rues ce que l’on trouve gratuitement auprès des femmes du monde. ●Une fille qui fait 95 de tour de poitrine et 32 de tour de tête ne peut pas vraiment être mauvaise. Elle peut seulement être légèrement sotte. ●Il existe une prédilection masochiste des Français pour deux exercices dans lesquels ils se révèlent malchanceux : la guerre et le football. ●On n’emmène pas de saucisses quand on va à Francfort. ●Je me suis marié parce que ça donnait le droit à un costume pur laine et des chaussures en cuir : voilà où ça mène l’élégance. ●A partir de novembre, pour les clochards, il n’y a plus que deux solutions : la Côte d’Azur ou la prison. ●Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin. ●Une habitude bien française consiste à confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d’en user. ●Les mauvaises pensées ne sont permises qu’aux gens importants. ●Les vieillards c’est comme les bébés ça change très vite. ●C’est avec les bonnes bourgeoises qu’on fait les meilleures grues. ●La pire maladie des hommes c’est de donner tout son amour à une seule bonne femme. ●L’alcool ne procure pas la gaieté mais la cirrhose. ●Un homme d’expérience ne devrait jamais s’égarer dans le concret. L’abstrait reste l’âme des affaires. ●Lorsque l’on se défait d’un vice, on s’éprend d’un autre. ●Une mauvaise action trouve toujours sa récompense. ●Dans la vie, il faut être gentil avec les femmes ; même avec la sienne. ●Le piano, c’est l’accordéon du riche. ●J’ai divisé la société en deux catégories : mes amis ou mes cons à moi et les cons des autres que je ne supporte pas. ●Une amitié pour être bien trempée doit l’être dans le sang des autres. ●Un amant exceptionnel ne peut faire qu’un mauvais mari. ●Un gentleman, c’est celui qui est capable de décrire Sophia Loren sans faire de geste. ●Les Français m’agacent prodigieusement, mais comme je ne connais aucune langue étrangère, je suis bien obligé de parler avec eux. ●Quand il y a du talent dans une œuvre, l’auteur est en général très inférieur à son talent. ●Je suis pour les titres longs. Si à la recherche du temps perdu s’était appelé simplement Albertine, ce serait moins bon. ●Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute. ●Les salariés sont les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste : ce sont des chômeurs en puissance. ●Tout romancier, tout cinéaste, a au fond de lui un nombril du monde à exhiber. ●L’essentiel en enfer est de survivre. ●Une amoureuse-née est une franche idiote. ●Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent. ●Un marchand de tableaux est un voleur inscrit au registre du commerce. ●La vérité n’est jamais amusante sinon tout le monde la dirait. ●Deux milliards d’impôts ! J’appelle plus ça du budget, j’appelle ça de l’attaque à main armée ! ●Si on t’avait foutu à la lourde chaque fois que t’as fait des conneries, t’aurais passé ta vie dehors. ●Depuis Adam se laissant enlever une côte jusqu’à Napoléon attendant Grouchy, toutes les grandes affaires qui ont foiré étaient basées sur la confiance. ●Moins qu’avant : la jeunesse française boit des eaux pétillantes, et les anciens combattants, des eaux de régime. Puis, surtout, il y a le whisky... C’est le drame ça, le whisky. ●Pendant douze ans on a fait chambre commune mais rêve à part. ●Aux courses, les petits tuyaux font les grandes misères. ●Conduire dans Paris, c’est une question de vocabulaire. ●Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche. ●Les amis n’aiment pas être fidèles. Ils ont l’impression de perdre leur personnalité. ●La délicatesse est une façon de parler et l’amour une façon de faire. ●Votez à droite c’est soit pour préserver la société soit pour écraser l’ouvrier. ●Un pigeon, c’est plus con qu’un dauphin, d’accord... mais ça vole. ●C’est le sort des familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements. ●Les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer. ●Qu’un homme puisse aimer sa femme et surveiller la note de gaz est d’une ambiguïté difficile à supporter. ●Le bistrot est utile à un dialoguiste, mais il y a un risque : l’alcoolisme. ●- Parle à mon colt, ma tête est malade. ●Faut pas parler aux cons, ça les instruit. ●Je me suis rendu compte que j’avais pris de l’âge le jour ou j’ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu’avec les patrons de bistrot. ●Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière. ●Les producteurs de films ont tous des Rolls-Royce parce que, dans le métro, il faut payer comptant. ●Faire confiance aux honnêtes gens est le seul vrai risque des professions aventureuses. ●Le mariage, c’est ce qui différencie l’homme de la bête. Il ne faut pas confondre avec le rire... c’est pourtant pas la même chose ! ●Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner. ●Les femmes ne prennent pas d’amants pour courir les garçonnières mais pour décorer leurs salons. ●Les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît. ●Le cinéma français est à l’image de la France : on n’a pas assez de pognon et c’est comme ça dans tous les domaines. |